République démocratique du Congo
Selon le ministère public, la Cour constitutionnelle de RDC devrait rejeter l’option de recomptage des voix exigée par Martin Fayulu. En cause : défaut de procès-verbaux, estime l’avocat général.
Comme prévu, la Cour constitutionnelle de RDC a débuté ce mardi 15 janvier l’examen des recours introduits par des candidats « lésés » à la présidentielle du 30 décembre. Parmi eux, Martin Fayulu Madidi qui estime que sa victoire a été volée au profit de Félix Tshisekedi qui a été proclamé vainqueur par la commission électorale avec 38 % des voix.
Dénonçant un « putsch électoral » et revendiquant un score de 61 %, le candidat de la coalition Lamuka exige dans sa requête introduite à la Cour constitutionnelle, entre autres un recomptage manuel des voix.
Seulement voilà. À l’audience de ce mardi 15 janvier, Fayulu n’a pas fourni à la cour des procès-verbaux et des fiches des résultats issus du travail de compilation réalisé par ses équipes. À en croire le ministère public, c’est suffisant pour que l’instance judiciaire rejette l’option du recomptage manuel des voix.
« Refusant de produire les procès-verbaux et fiches des résultats qu’il prétend détenir, la demande de la requérante non seulement viole l’article 74 de la loi électorale, mais aussi met les quatre juges dans l’impossibilité de procéder à la vérification d’usage préalable au recomptage manuel », a expliqué l’avocat général.
Un véritable coup dur pour Martin Fayulu si la cour constitutionnelle retient cette réquisition.
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