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Inspire Middle East : les Emirats arabes unis à l'honneur

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Vers 1790 lors de sa construction, le palais Qasr Al Hosn était d’abord un poste de défense et de surveillance. La famille royale y habitait et le gouvernement y siégeait. Aujourd’hui, après des travaux de restauration qui ont duré onze ans, ce palais est devenu un véritable trésor national.

Salama Al Shamsi, la directrice de Qasr Al Hosn, explique : « Nous essayons d’en faire un incontournable pour les touristes. C’est un site qui explique à la fois le développement de la ville d’Abou Dhabi mais aussi de sa communauté. »

Qasr Al Hosen, l’origine d’Abou Dhabi

La grande métropole d’Abou Dhabi s’est créée sur cette zone. Tout a commencé quand la tribu Al Nahyan a transféré le siège du pouvoir qui était au sud du pays à dans la ville. Au départ, seule une communauté tribale qui dépendait de la pêche y vivait. En arrivant, la dynastie a ensuite créé Qasr Al Hosn.

Après son arrivée, la communauté Al Nahyan a continué à s‘étendre. Entre 1928 et 1966, sous l’impulsion du cheikh Chakhbout ben Sultan, des terres ont été distribuées à des ressortissants émiratis. Une pratique aussi appliquée par son successeur pendant près de 40 ans.

En 1990, de l’humidité corrosive est découverte dans les murs du palais. Il y a dix ans, des travaux de restauration ont été effectués et maintenant, les touristes peuvent visiter l’ancienne demeure de la famille royale. On y trouve des broderies et des tissages traditionnels.

Les faucons, stars des Emirats Arabes Unis

Autre point d’intérêt des Emirats : les faucons. Cela fait maintenant 4 000 ans que les Bédouins de la région pratiquent de la fauconnerie. A l‘époque, c‘était pour chasser, maintenant, c’est devenu un sport.

Salim Essaid s’est rendu dans un hôpital d’Abou Dhabi qui joue un rôle clé dans l‘élevage et la réhabilitation de ces magnifiques oiseaux. Il est le plus grand au monde.

Parmi les rapaces, il y a Falah, huit ans. Elle a été amenée par son entraîneur après avoir perdu les plumes de ses ailes dans un vol. Falah ne peut plus voler correctement.

12 000 faucons soignés par an à l’hôpital d’Abou Dhabi

Grâce à une technique spéciale, les vétérinaires vont lui implanter de nouvelles plumes, de la même taille et de la même couleur pour qu’elle puisse de nouveau écarter ses ailes. Son entraîneur a amené Falah ici car il veut le meilleur pour elle.

“C’est un peu comme si le faucon était une partie de vous, raconte Jassem Al Hamadi. Vous le considérez comme l’un de vos enfants. Le plus important est donc qu’il ait un bon traitement et un bon médecin”

Dans cet hôpital, les entraîneurs amènent leurs faucons à des sessions pour affûter leurs griffes et leurs becs afin qu’ils améliorent leur capacité à attraper et manger leurs proies. Les faucons viennent aussi pour des opérations chirurgicales complexes quand des vers se développent dans leurs poumons par exemple.

Une centaine d’employés dans l’hôpital

Le docteur Margit Muller est une vétérinaire allemande. Selon elle, cet hôpital permet de soigner les oiseaux depuis vingt ans. Ils peuvent se remettre de maladies et de blessures physiques qui auraient entraîné leur mort s’ils étaient dans la nature.

Elle explique : « Avant, leur durée de vie moyenne était entre 12 et 15 ans. Mais avec ces examens de santé de routine, certains faucons ont 18, 19, 20 ans. »

La fauconnerie pourrait aider les faucons à ne plus faire partie des espèces en danger. En effet, l’urbanisation peut être dangereuse pour eux. Ils se font électrocuter par des lignes électriques et n’ont plus de à manger car leurs proies sont tuées à cause des herbicides. Ils ont même contracté certaines infections humaines.

Pendant des milliers d’années, les habitants de la région ont utilisé des faucons pour se nourrir. Aujourd’hui, la fauconnerie est devenue un sport populaire qui encourage l‘élevage de faucons et leur retour dans la nature.

Des entraîneurs très impliqués

De septembre à mars, les mois les plus froids, Khalifa Al Kendi emmène sa centaine de faucons dans ces champs de Dubaï. Il est entraîneur depuis 35 ans. Son objectif : faire gagner les rapaces en force et en vitesse.

Ses rapaces participent à environ six courses par an. Comme tous les athlètes, leurs apports alimentaires et leurs poids sont contrôlés. Leur entraînement est intense. Les entraîneurs utilisent des drones et des avions télécommandés pour se développer.

Non seulement Khalifa passe beaucoup de temps avec ses faucons, mais il leur dédie aussi beaucoup d’argent. Il achète à des éleveurs européens réputés des oiseaux de qualité. Le prix est élevé : entre 1 000 à 100 000 dollars le rapace. « Quand on gagne, le bonheur est immense, décrit-il. Je suis heureux, j’oublie tout le dur travail accompli et toutes mes dépenses. »

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