Angola
Le président angolais s’est entretenu ce mardi avec des acteurs de la société civile. Joao Lourenço veut en faire un « interlocuteur incontournable » dans la prise de décision.
Mis à jour à 17 h GMT
Militants des droits de l’homme, responsables d’ONG de lutte contre la corruption, syndicalistes, …. Sur invitation du président Joao Lourenço, ils étaient des dizaines à franchir le perron du palais présidentiel ce mardi 4 décembre.
Selon la militante, des droits de l’homme Zenaida Machado, parmi les invités figuraient des militants très critiques à l‘égard de Luanda parmi lesquels Luaty Beirao et le journaliste anti-corruption Rafael Marques. Malheureusement, ce dernier, bien qu’officiellement invité n’a pas été autorisé à prendre part à ces retrouvailles, a rapporté un site local.
Rafael Marques a souvent des démêlés avec la justice de son pays à cause de ses enquêtes sur la corruption et les multiples violations des droits de l’homme en Angola.
The Angolan president today meets the civil society groups and human rights activists, including
LuatyBeirao
and RafaelMdeMorais who were in a recent past considered enemies of the state. Let this be the first of many more productive meetings to come. pic.twitter.com/0EkpK07ATP— Zenaida Machado (@zenaidamz) 4 décembre 2018
Pour le chef de l‘État angolais, il s’agit de travailler désormais en synergie avec la société civile. « La société civile est une interlocutrice incontournable de l’exécutif dans la conception et la mise en œuvre des politiques publiques, visant le bien-être de tous les Angolais. C’est en tenant compte de ce rôle actif que je me réunis demain avec des représentants d’associations de la société civile », a déclaré mardi le président angolais sur son compte Twitter.
Une initiative saluée par des observateurs qui misent sur le pragmatisme des autorités angolaises. « J’espère que ce sera constructif et inclusif, mais que cela doit être intégré dans les mécanismes démocratiques pour être prévisible et permettre une certaine inclusivité dans l‘établissement de l’ordre du jour ! » , a écrit sur Twitter, la militante Adriano Nuvunga.
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