Des militaires kényans accusés de violations des droits de l'Homme

Des membres des Forces de défense kényanes (KDF) déployés pour combattre les militants d’Al-Shabaab dans certaines régions du pays sont accusés de violations flagrantes des droits humains.

Le site Star a rapporté vendredi l’indignation des populations de la ville de Mpeketoni située dans le comté de Lamu. Ces habitants se plaignent du mauvais traitement voir inhumain imposé par leurs soldats dans cette zone placée sous haute surveillance. Dans cette ville, un couvre-feu non-officiel a été instauré par les militaires et toutes les personnes qui enfreignent à cette loi s’exposent à des châtiments.

Devant les plaintes récurrentes des populations, les groupes de défense des droits de l’Homme demandent l’ouverture d’une enquête.

“Si l’un de nos officiers est reconnu coupable, assurez-vous que les bonnes mesures seront prises contre lui. Les soldats n’ont pas le droit d’harceler les gens. Cela ne fait pas partie de leur mandat”, ce sont là les propos du porte-parole de l’armée qui essaie de rassurer les riverains.

C’est en 2015, qu’un contingent de soldats a été envoyé dans les comtés de Lamu et Kilifi pour faire face aux attaques des insurgés islamistes shebab cachés dans la forêt de Boni.