République démocratique du Congo
Des centaines de motos et plus de 150 camions, des engins flambants neufs ont été donnés par les forces armées de la République démocratique du Congo à la Commission électorale nationale.
Mais l‘œuvre de charité passe mal auprès de certains leaders de la société civile. Ils y voient une menace pour la transparence des prochaines élections générales alors que les responsables de l’armée sont nommés par le président sortant.
“Personnellement, je ne suis pas très en confiance, confie Alex Dende, candidat aux élections législatives dans les rangs de l’opposition. L’armée dépend d’une chaîne et au bout de la chaîne, il y a un commandant suprême. Dans notre cas, le commandant suprême a un dauphin. Donc, mettre la logistique au service de la CENI… On ne sait pas si c’est la CENI qui pilote tout directement, ou si ce sont les chauffeurs de l’armée, les conducteurs des hélicoptères… Nous commençons à nous poser la question : jusqu’où ira ce gouvernement pour nous mettre mal à l’aise au point de nous dire soit vous faites ces élections, soit vous ne les faites pas”.
La Commission électorale aura pourtant besoin de très nombreux moyens pour se déployer. Sa liste de courses comprend 300 camions, 10 avions et 10 hélicoptères. Un aperçu du casse-tête logistique que représente l’organisation d’une élection en RDC, un pays-continent de plus de 2 millions de kilomètres-carrés.
En rappel, Kinshasa a décliné toutes les offres d’aides relatives à l’organisation du scrutin du 23 décembre prochain. La société civile, quant à elle, redoute que les difficultés logistiques soient un prétexte pour organiser la fraude électorale.
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