République Centrafricaine
L’ex-président de l’Assemblée nationale centrafricaine destitué vendredi, Karim Meckassoua, a appelé dimanche au calme et qualifié sa destitution de “coup de force contre la Constitution”, dans un discours prononcé dans le quartier du PK5 de Bangui, qui abrite la majorité des musulmans de la capitale.
Devant les habitants du PK5, poumon économique de la capitale et souvent théâtre de violences, Karim Meckassoua a appelé au “calme”, a rapporté un journaliste de l’AFP.
M. Meckassoua a dénoncé “ceux qui ont voulu confessionnaliser le débat”, en soulignant néanmoins que 38 des 41 députés qui avaient voté sa destitution étaient chrétiens.
Il a indiqué que deux procédures pour contester sa destitution étaient en cours, au tribunal de grande instance et à la cour constitutionnelle. “Le combat continue mais c’est un combat judiciaire”, a-t-il déclaré.
Vendredi soir, le président de l’Assemblée, Karim Meckassoua, député musulman du PK5, avait été destitué par les députés centrafricains.
Dans la foulée de sa destitution, des tirs épars avaient été entendus au PK5 de Bangui vendredi, et dans des villes du centre et de l’est, Bambari et Bria.
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