Gabon
Des hackers de la mouvance Anonymous ont revendiqué des attaques informatiques contre “plus de 70” sites institutionnels gabonais en indiquant s’en prendre aux “dictatures”.
Les sites du gouvernement du Gabon, du ministère de la Communication et de l’Economie numérique, du ministère de la Fonction publique, et au moins ceux d’une trentaine d’autres institutions gabonaises étaient inaccessibles dimanche à 13H30 (12H30GMT).Mais celui de la présidence était quant à lui accessible dimanche.
“Attaque surprise et massive contre le gouvernement du Gabon aujourd’hui. Plus de 70 sites gouvernementaux (attaqués). Tous leurs serveurs et leurs systèmes mails sont hors-ligne. Les dictateurs auraient dû s’attendre à nous!”, a posté sur Twitter un compte proche de la mouvance Anonymous.
Gabon: au moins une trentaine de sites d'institutions en rade dimanche. Anonymous revendique une attaque informatique contre le gouvernement.
“Nous sommes les Anonymous. Nous ne pardonnons pas. Nous n'oublions pas. Fuck les dictatures!”, indique un communiqué des hackers #AFP pic.twitter.com/gklL8ybBId
— Amaury Hauchard (@amhauchard) 28 octobre 2018
“Nous sommes les Anonymous. Nous ne pardonnons pas. Nous n’oublions pas. Fuck les dictatures !”, pouvait-on aussi lire dans un communiqué signé des Anonymous, disponible sur Internet et relayé par ces comptes anonymes.
Le groupe de hackers Anonymous, opérant à travers le monde, s’est spécialisé dans les attaques informatiques contre des sites gouvernementaux pour faire passer des messages politiques.
Ils ne s’en étaient jamais pris au Gabon, et plus globalement à un pays d’Afrique centrale.
AFP
01:14
Mali : record d'enlèvement d'étrangers par les groupes armés en 6 mois
00:54
Mali : la prise de contrôle par les djihadistes "improbable", selon Diop
00:56
AES : le Niger maintient la fermeture de sa frontière avec le Bénin
01:30
Nigeria : verdict attendu le 20 novembre pour le séparatiste Nnamdi Kanu
01:21
Mali : Assimi Goïta appelle à la solidarité sur la crise du carburant
01:01
Nigéria : réactions mitigées après les menaces d'intervention de Trump