Ethiopie
Ce geste décontracté et les sourires n‘étaient que de façade. Elle cachait une réalité bien plus cruelle. Car quelques minutes plus tôt, certains militaires auraient pu attenter à la vie du Premier ministre éthiopien.
Après qu’il a réussi à calmer leur colère, certains des soldats qui manifestaient pour des augmentations de salaire, auraient « regretté de ne pas avoir eu l’occasion de le tuer ». C’est en tout ce qu’a soutenu Abiy Ahmed jeudi devant le Parlement.
Et si le pire a été évité, c’est peut-être parce qu’il a su gérer la situation avec beaucoup d’intelligence et de prudence, concède-t-il.
>>> LIRE AUSSI : Éthiopie : des militaires manifestent pour l’augmentation de leur solde Le Premier ministre éthiopien a, une fois de plus, condamné la démarche des protestataires qu’il juge illégale et très dangereuse. Il pense même que l’intention des soldats était juste de faire avorter les réformes en cours.
Des réformes entamées depuis sa nomination en avril pour tenter de redorer l’image du pays et de son économie. Mais, malgré les efforts sur le plan politique, son action semble quelque peu freinée par les violences interethniques.
>>> LIRE AUSSI : En Ethiopie, les réformes Ahmed mises à mal par les conflits interethniques
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