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Conseil des droits de l'homme de l'ONU : ces représentants africains qui suscitent l'indignation

Conseil des droits de l'homme de l'ONU : ces représentants africains qui suscitent l'indignation

Afrique

Le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies a élu vendredi un nouveau groupe de membres pour un mandat de trois ans. Mais, des 18 pays élus, le Cameroun, l‘Érythtrée et la Somalie n’est pas du goût des observateurs.

À cette institution onusienne de défense et de promotion des droits humains, l’Afrique sera représentée par le Burkina Faso, le Cameroun, l‘Érythrée, la Somalie et le Togo.

Cette décision a toutefois suscité la colère de défenseurs des droits de l’homme qui ont insisté sur le fait que l‘Érythrée, le Cameroun et la Somalie n’avaient aucune raison de siéger au Conseil, compte tenu de leur bilan actuel en matière de droits humains.

L’Érythrée par exemple est accusée d’emprisonner les opposants politiques, les journalistes et les religieux ne faisant pas allégeance au pouvoir. Le rapporteur des Nations Unies a fait allusion a de nombreuses arrestations et détentions arbitraires. Asmara est la plupart du temps restée muette ou a rejeté ces informations.

Le Cameroun pour sa part est critiqué pour sa gestion de la lutte contre Boko Haram au nord et la crise anglophone dans les régions du sud-ouest et du nord-ouest.

Des soldats ont été filmés en train de brûler des villages dans les régions anglophones, tandis qu’une vidéo virale a montré en juillet dernier l’exécution à bout portant de femmes avec leurs enfants par des militaires. Après avoir rejeté ces accusations, les autorités ont placé en détention des militaires soupçonnés d’avoir exécuté cette besogne.

Quant à la crise anglophone, la force publique camerounaise est souvent mise en cause dans des cas d’exécution de civils.

Le Togo aussi dans la liste des mauvais élèves

En Somalie, la lutte contre le groupe d’insurgés Al-Shabaab a souvent conduit à des arrestations arbitraires de suspects et de journalistes. Les forces de sécurité ont également été accusées d’avoir « parfois sans preuves », tué des personnes soupçonnées d’être affiliées aux insurgés.

Le Togo lui aussi dans le collimateur. Lors des manifestations antigouvernementales de 2017, les forces de sécurité ont tiré sur des manifestants et ont également été filmées en train de frapper des manifestants.

Le Conseil des droits de l’homme est un organe intergouvernemental au sein du système des Nations Unies composé de 47 États responsables de la promotion et de la protection de tous les droits de l’homme dans le monde.

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