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A Paris, des enfants de la maternelle accusés de "viol en réunion"

A Paris, des enfants de la maternelle accusés de "viol en réunion"

France

Une affaire bien embarrassante que celle qu’a reçue le commissariat du XIIIe arrondissement de Paris en début de semaine. Des enfants de 4 ans, tous élèves en moyenne section de maternelle, cités dans un cas de “viol en réunion”.

Selon la main-courante déposée dans le commissariat, une fillette de 4 ans a été victime de “viol” courant septembre, au sein même de son établissement, dans le XIII. Les présumés coupables ne seraient autres que ses camarades de l‘école, également âgés de 4 ans. Au nombre de trois, ces derniers auraient isolé la fillette, l’auraient déshabillée avant de lui faire subir une “pénétration digitale”. Ce serait alors la deuxième que la fillette est victime de tels traitements de la part de ses camarades.

L’affaire se trouve actuellement à la brigade des mineurs de Paris. Une chose est cependant sûre, il est peu probable que cela aboutisse à une action judiciaire contre les présumés coupables, vu que “les parquets n’engagent pas de poursuites contre des enfants aussi petits”, a confié une source policière au site LCI. Par contre, une plainte pourrait exiger une élucidation de l’affaire afin de lever les doutes sur les “origines de telles violences”.

Sur ces origines, Michèle Créoff, la vice-présidente du Conseil national de la protection de l’enfance, interrogée par Le Parisien, pense avoir sa petite idée. Pour elle, si ce genre d’acte n’est pas “fréquent”, il n’est pas non plus “exceptionnel”. Elle souligne en effet que ces enfants se trouvent en âge de la curiosité sensorielle et sexuelle. Mme Créoff s’inquiète cependant qu’aucun membre de l‘établissement ou du milieu parental n’en ait eu conscience.

Ces derniers mois, une vive polémique a gagné l‘école française sur une présumée intention du gouvernement d’instaurer des cours d‘éducation sexuelle dès la maternelle. Mais l’Elysée a démenti ces rumeurs, précisant que ces cours censés aborder les questions liées au consentement, sont mis en place au collège et au lycée, à raison de trois séances reparties sur l’année.

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