Zimbabwe
Au Zimbabwe, le gouvernement épinglé pour torture. Une cour de justice du pays a condamné le gouvernement à verser 150 000 dollars à une activiste, victime en 2008 d’actes de torture.
Militante pour la démocratie, Jestina Mukoko sort victorieuse de son duel avec le gouvernement zimbabwéen. Il y a dix ans, le 3 décembre 2008 exactement, l’activiste avait été enlevée pour une destination inconnue. Elle n‘était réapparue que trois semaines plus tard pour comparaître à son procès pour “terrorisme” et tentative de coup d’Etat dont l’accusait alors le régime de Robert Mugabe.
Jestina Mukoko
Toutefois, ses avocats ont relevé le fait qu’elle avait été torturée durant tout son séjour en détention. Elle aurait été battue, soumise à une simulation de noyade, enfermée dans un congélateur.
Reconnu coupable de “torture”, le gouvernement est condamné à lui verser 150 000 dollars de dommages et intérêts. “Ce résultat ne compensera pas les cicatrices qui lui ont été infligées, mais contribuera au processus de guérison tout en encourageant ceux qui craignent encore de demander justice contre les excès de l‘État”, s’est félicité le Zimbabwe Peace Project, l’organisme auquel appartient Jestina Mukoko.
Les années Mugabe au Zimbabwe ont été placées pour beaucoup sous le signe de la terreur. Mais, Emmerson Mnangagwa, cacique du régime qui est notamment accusé d’avoir diligenté nombre de violations des droits humains, a promis, à son arrivée au pouvoir en novembre 2017, rétablir l‘état de droit.
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