Guinée
Paiement d’arriérés de salaire et meilleures conditions de travail au menu de la grève de 30 jours lancée lundi par trois syndicats enseignants de Guinée-Bissau.
Le Syndicat national des professeurs (Sinaprof), le Syndicat démocratique des Enseignants (Sindeprof) et celui de l’enseignement supérieur dénoncent en outre des engagements “non-tenus par le gouvernement”, datant de novembre 2017.
Fin août, les fonctionnaires du pays ont mis fin à une série de grèves intermittentes lancées en juin, après un accord avec le gouvernement sur une revalorisation du salaire minimum, qui doit passer de près de 20.000 francs CFA (environ 30 euros) à 50.000 F CFA (environ 75 euros) .
Après une grève de deux semaines, ils avaient obtenu gain de cause et signé un accord avec le gouvernement le 27 novembre dernier, qui prévoyait également d’aligner la grille des salaires des enseignants sur celle de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa).
Cependant, “le gouvernement n’a pas honoré ses engagements, notamment le paiement de salaire des professeurs vacataires et la mise en pratique du plan de carrière. Dans une telle situation, nous n’avons pas d’autre choix que de faire grève”, a déclaré lundi le président par intérim du Sinaprof, Malam Cassama.
Depuis plusieurs années, les enseignants de ce pays d’Afrique de l’Ouest revendiquent le paiement d’arriérés de salaire des enseignants contractuels, l’adoption d’un plan de carrière pour tous les professeurs, ainsi que de meilleures conditions de travail.
AFP
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