France
La danse sous toutes ses formes…Dans les rues ou dans les salles, les spectateurs ont pu profiter d’une série de spectacles lors de la 18è Biennale de Lyon. Ce festival de danse contemporaine s’adresse à tous les publics, et réunit des artistes venus du monde entier.
C’est le cas du chorégraphe Sayouba Sigué qui pour ses créations, puise son inspiration dans ses racines burkinabè. “L’Afrique c’est tout pour moi, c’est mon inspiration. On a notre mot à dire dans le monde en matière de danse contemporaine. Et partout, en Afrique du Sud, au Kenya, il y a pas mal de grands chorégraphes qui changent les choses. Aujourd’hui, la danse contemporaine se porte bien. En matière culturelle, en matière de danse, je pense qu’on parle d‘égal à égal avec le monde.”
Une des missions de cette biennale, c’est de rassembler les gens malgré leurs différences et de transcender les frontières. Mais lorsqu’on a du mal à s’intégrer, que se passe t-il ? Cette question est abordée dans un spectacle qui se déroule dans un lieu mythique. C’est dans l’Opéra national de Lyon construit au 18è siècle qu’a lieu la pièce 31 rue Vandenbranden. Le sujet du spectacle : l’exil. L’histoire se passe dans un petit village de montagne où la vie des habitants est bouleversée par l’arrivée de 2 étrangers. Une histoire racontée avec une dose d’humour, même dans les situations les plus dramatiques.
Il est aussi question de différences dans le spectacle ‘‘Passerelles’‘ de Yuval Pick. Le chorégraphe a fait le pari de réunir de jeunes danseurs israéliens, palestiniens et des jeunes de banlieue français. “Mon message c’est que c’est seulement par l’art qu’aujourd’hui la société peut être transformée. L’art fait connecter les gens à leur histoire propre, à leurs origines, à leur être.”
Cette Biennale, c’est aussi la rencontre entre deux mondes éloignés : la danse et la technologie. Et grâce à la réalité virtuelle, les spectateurs du spectacle VR_I de Gilles Jobin vont pouvoir vivre une expérience inédite en compagnie de danseurs virtuels. Pour cette pièce un peu particulière, les spectateurs sont munis d’un ordinateur sur le dos, un masque, et des capteurs sur les mains et les chaussures pour suivre leurs mouvements. Chaque spectateur est représenté par un avatar et a l’impression d‘évoluer dans cet univers entouré de danseurs.
Le moment incontournable de cette Biennale, c’est le fameux défilé. Cette année, il est placé sous le signe de la paix. 4 500 danseurs ont paradé devant plus de 200 000 spectateurs. Parmi eux l’ancien footballeur Lilian Thuram, parrain de ce défilé. Mission réussie pour les chorégraphes et leurs équipes qui ont travaillé pendant des mois pour porter joyeusement ce message de paix.
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