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L'art africain s'expose à Londres

L'art africain s'expose à Londres

Londres

Le salon annuel d’art tribal de Londres, le plus grand du genre au Royaume-Uni, de retour avec une exposition d‘œuvres venues de diverses parties du monde.

L‘édition de cette année a permis aux visiteurs d’en apprendre davantage sur l’art africain traditionnel et le patrimoine culturel.

“Ces objets, quand ils ont été fabriqués, ils n’ont jamais été enregistrés, ils ont été conçus pour un usage personnel, à la maison c‘était des objets privés donc ils n’en voyaient pas le besoin. C’est comme faire bouillir de l’eau pour le thé, cela faisait partie de leur activité quotidienne. Donc, il n’ont jamais été enregistrés, ça n’a jamais été censé être public. Mais nous avons appris que ces objets font en réalité partie de notre histoire et qu’il est maintenant temps d‘éduquer nos enfants.”, déclare Kezhia Orege, un exposant Kényan.

Josephine Kwakye, une collectionneuse ghanéenne, est venue présenter les textiles autochtones de son pays : “Certains d’entre nous sont perdus. Nous ne nous souvenons même pas d’où nous venons. Il nous faut lire des livres, faire des recherches … Mais je crois que lorsque mes parents étaient jeunes, ils allaient à l‘école et pratiquaient leur danse ou leur culture religieuse… Et ils nous racontent toutes ces choses comme des choses normales. Je pense donc que les anciens devraient faire pareil et soutenir les jeunes pour que nous puissions faire vivre cette culture.”

Une vente aux enchères pour soutenir l‘éducation

Lancée en 2007, l’exposition s’est enrichie d’ateliers, démonstrations d’art et conférences sur les textiles tribaux, les coiffures et les ornements ethniques.

La foire organise également une vente aux enchères pour les collectionneurs. Les bénéfices iront à l’accès à l‘éducation pour les enfants en Tanzanie.

“L’argent qui a été récolté va faire une énorme différence pour les enfants qui ne pourraient peut-être pas terminer leur école primaire parce que les parents ne peuvent pas se permettre de payer ou que l’enseignant est vraiment mal payé et n’enseigne pas correctement. Ce fut un énorme succès avec un grand impact.”, se réjouit Lydia Contris, colletionneur tanzanien.

Des courts-métrages et une exposition de photos ont également été présentés lors de l‘événement de cinq jours, qui s’est achevé le 8 septembre. La foire a attiré des œuvres de plus de 20 galeries cette année.