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RDC : le pouvoir répond à l'opposition sur l'exclusion de candidats aux élections

RDC : le pouvoir répond à l'opposition sur l'exclusion de candidats aux élections

République démocratique du Congo

Réagissant aux opposants sur la notion de l’inclusivité du processus électoral en cours, le gouvernement de RDC évoque la rigueur de la loi.

Hier cinq grandes figures de l’opposition de RDC dont Moïse Katumbi, Jean-Pierre Bemba et Félix Tshisekedi se sont retrouvés à Bruxelles. Ces retrouvailles de la capitale belge ont débouché sur un communiqué final de neuf points exigeant à Kinshasa entre autres, l’abandon de la machine à voter, le retrait du fichier électoral des quelque 10 millions d‘électeurs n’ayant pas d’empreintes digitales et la fameuse question de l’inclusivité du processus électoral. Mieux, la participation de tous les acteurs politiques qui le souhaitent, aux élections du 23 décembre prochain.

Seulement voilà. La réaction du gouvernement n’a pas tardé. Lambert Mende Omalanga est revenu sur la déclaration faite ce mercredi 12 septembre à Bruxelles par des leaders de l’opposition. Pour le ministre congolais de la communication et porte-parole du gouvernement, il est question du respect de l’ordre constitutionnel.

“On n’a pas besoin de consensus pour appliquer une loi”

« Souvenez-vous, le président Kabila ne devrait pas se présenter aux élections parce que la constitution le lui interdit. On n’a pas parlé inclusivité, là on a parlé de constitutionnalité et de légalité, et quand le président dit que, respectant la constitution, il ne se présente pas, on nous sort l’inclusivité. Mais l’inclusivité est régie par la loi. Si on doit parler l’inclusivité, pourquoi est ce que Kabila n’est pas admis à être candidat pour un autre mandat, pourquoi on doit écarter Kabila et maintenir les autres, c’est de la manipulation », a confié Lambert Mende au site local actualite.cd.

En outre, le gouvernement ne veut pas entendre parler d’un processus consensuel, car selon lui, il est toujours question du respect des textes dont la Constitution. « Nous n’avons pas écrit nos lois pour venir les appliquer par consensus, or la machine à voter est une décision de la CENI qui est un organe indépendant, donc on ne va pas remettre en cause l’indépendance de la CENI, c’est violer la constitution », a ajouté Lambert Mende.

Des institutions internationales et pays étrangers dont la Belgique et l’Angola exhortent eux aussi à un processus électoral « crédible ». Ce que rejette Kinshsa avec la dernière énergie au nom de la souveraineté.

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