République démocratique du Congo
L’accusation et la défense prendront la parole pour la dernière fois à partir de mardi dans le procès de l’ancien chef de guerre congolais Bosco Ntaganda, près de trois ans après l’ouverture des débats devant la Cour pénale internationale.
L’ex-rebelle a plaidé non-coupable en septembre 2015 des treize crimes de guerre et cinq crimes contre l’humanité qui lui sont reprochés.
Autrefois surnommé “Terminator”, Ntaganda est accusé d’avoir commandité des meurtres, pillages et viols d’enfants-soldats, commis par ses troupes en 2002-2003 en Ituri, dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), au cours d’un conflit qui coûta la vie à plus de 60.000 personnes selon les ONG.
Il aurait donné les ordres, planifié et programmé les opérations, coordonné la logistique et fourni les armes à ses troupes.
Les faits qui lui sont reprochés font de Bosco Ntaganda, 44 ans, “un des commandants les plus importants” lors de crimes “ethniques”, selon la procureure de la CPI Fatou Bensouda.
De mardi à jeudi, accusation et défense joueront leurs dernières cartes avant un jugement qui sera au coeur de l’attention après l’acquittement surprise par la chambre d’appel de la CPI, en juin, du Congolais Jean-Pierre Bemba, condamné à 18 ans de prison pour des crimes commis par ses troupes en Centrafrique.
Né en 1973 au Rwanda, ce Général dans l’armée congolaise de 2007 à 2012 était le fugitif le plus recherché dans la région des Grands Lacs jusqu‘à ce qu’il se rende de manière inopinée en 2013 pour demander son transfert à la CPI.
AFP
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