Burundi
Pierre Nkurunziza en mode maquisard. Le Chef de l‘État burundais et son équipe gouvernementale vont devoir séjourner pendant deux jours à Gitega, à l’est, ainsi que l’annonce un tweet de la présidence de la République.
Selon l’institution, les deux jours de travail dans la deuxième plus grande ville du pays devraient permettre aux « membres du gouvernement et les Hauts Cadres du pays d‘évaluer ensemble l’action du Gouvernement ».
#Burundi Début d’une Retraite gouvernementale de deux jours à
— Burundi | Présidence (BdiPresidence) 20 août 2018Gitega
sous la présidence du Chef de l'État S.E pnkurunziza. L’occasion pour les membres duBurundiGov
et les Hauts Cadres du pays d'évaluer ensemble l'action du Gouvernement. pic.twitter.com/iswmYZh062
Une « auto évaluation » qui va se faire au moment où des jeunes sont très remontés contre le gouvernement à cause entre autres du manque d’emploi, du népotisme et de la corruption, selon le site de la chaîne de radio allemande Deutsche Welle (DW).
Tandis que le journal local « Iwacu » annonce la condamnation à cinq ans de prison d’un défenseur des droits de l’homme pour « atteinte à la sûreté intérieure de l‘État ». Et Bujumbura est souvent mis en cause dans la violation des droits de l’homme, même si Bujumbura a toujours dénoncé « des accusations sans fondement ».
Quelles solutions idoines proposera Nlurunziza au sortir de ce maquis ? Peut-être une révolution.
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