Droits de l'Homme
L’organisation de défense des droits de l’homme a accusé mercredi Dakar de ne pas garantir aux opposants des procès équitables. Amnesty considère comme biaisés les procès du maire de la capitale Khalifa Sall, condamné en première instance à 5 ans de prison et de Karim Wade qui a écopé de 6 ans de prison en mars 2015.
Pour cette ONG, le procès du fils de l’ancien président Abdoulaye Wade n’ a pas respecté les normes internationales, car il est sans appel.
Or ces deux acteurs politiques sont des candidats déclarés à la présidentielle de 2019. À l’approche de ce scrutin, Amnesty affirme que le Sénégal doit garantir aux journalistes, aux leaders de l’opposition, aux contradicteurs du gouvernement et aux défenseurs des droits de l’homme leurs droits à la liberté d’expression et à organiser des manifestations pacifiques sans peur et sans répression.
Autre pays épinglé par Amnesty mercredi, la Mauritanie. L’ONG dénonce les arrestations d’opposants et des militants antiesclavagistes à quelques semaines de élections législatives et locales de septembre.
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