Droits de l'Homme
L’organisation de défense des droits de l’homme a accusé mercredi Dakar de ne pas garantir aux opposants des procès équitables. Amnesty considère comme biaisés les procès du maire de la capitale Khalifa Sall, condamné en première instance à 5 ans de prison et de Karim Wade qui a écopé de 6 ans de prison en mars 2015.
Pour cette ONG, le procès du fils de l’ancien président Abdoulaye Wade n’ a pas respecté les normes internationales, car il est sans appel.
Or ces deux acteurs politiques sont des candidats déclarés à la présidentielle de 2019. À l’approche de ce scrutin, Amnesty affirme que le Sénégal doit garantir aux journalistes, aux leaders de l’opposition, aux contradicteurs du gouvernement et aux défenseurs des droits de l’homme leurs droits à la liberté d’expression et à organiser des manifestations pacifiques sans peur et sans répression.
Autre pays épinglé par Amnesty mercredi, la Mauritanie. L’ONG dénonce les arrestations d’opposants et des militants antiesclavagistes à quelques semaines de élections législatives et locales de septembre.
01:59
L’ONU dénonce un "pillage du Soudan du Sud" orchestré par les élites
Aller à la video
Afrique du Sud : les hommes peuvent prendre le nom de leurs épouses
00:59
TikTok : Khaby Lame est arrivé en Chine
01:17
Népal : au moins 17 morts lors d'une manifestation contre l’interdiction des réseaux sociaux
01:00
La confrérie soufie Layene du Sénégal célèbre le Mawlid à Dakar
11:07
Les innovateurs de l'agriculture réécrivent la croissance [Business Africa]