Kenya
Le chef de l’Etat kényan Uhuru Kenyatta sera l’hôte de son homologue américain Donald Trump le lundi 27 août, à la Maison-Blanche. Le dirigeant kényan deviendra alors le troisième chef d’Etat africain, après les présidents égyptien Abdel Fattah al-Sissi et nigérian Muhammadu Buhari, à fouler le centre du pouvoir américain depuis l’arrivée de Donald Trump à la tête des Etats-Unis.
Dans un communiqué diffusé le lundi 6 août, la présidence américaine a donné le ton de ce que seraient les échanges entre MM. Kenyatta et Trump qui “exploreront les moyens de renforcer les échanges et les investissements entre les deux pays, tout en renforçant la coopération en matière de sécurité”, écrit le texte.
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La rencontre revêt en effet des intérêts particuliers pour les deux pays. D’un côté les Etats-Unis qui veulent regagner leur influence en Afrique de l’Est, devenue une terre de profit pour la Chine qui détient par exemple, 70 % de la dette bilatérale du Kenya. Washington espère également miser sur de nouveaux partenariats dans la partie orientale de l’Afrique alors que les rapports avec le Rwanda, partenaire privilégié, se détériorent dans le cadre de l’affaire des vêtements de seconde main.
Au Kenya également, où Uhuru Kenyatta entame à peine son second mandat, cette visite est une opportunité pour l‘économie du pays. Avec en perspective, l’obtention de financements dans les domaines de la santé, de l‘éducation, de la sécurité alimentaire ou encore des services financiers. La question sécuritaire, devenue l’un des axes majoritaires de Washington sur le continent devrait occuper une bonne partie des échanges.
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