Mali
Au Mali, le chômage des jeunes est une bombe à retardement que l’Etat peine à désamorcer.
Pendant la campagne électorale, les différents candidats à la magistrature suprême se sont engagés à mettre les moyens pour juguler ce fléau qui est en train de gangrener la société malienne. Mais reste à savoir si ce ne sont que des promesses de plus face à l’inadéquation entre emploi et formation des jeunes.
“Le chômage des jeunes est sans doute le désespoir de tous les Maliens. Nous avons tous dans nos familles des jeunes qui chôment. Pourquoi ils chôment ? Parce que souvent, ils ont été formés dans un système qui n’est pas en adéquation avec les besoins du marché, avec le besoin des entreprises. Il y a plus de 35 000 formations qui ont été financés pendant cinq ans afin de mettre à niveau ces jeunes”, a déclaré Mamadou Camara, porte parole du candidat IBK.
La formation professionnelle comme levier essentiel de compétitivité et de réduction des inégalités, la création de conditions favorables à une meilleure transformation du secteur informel, la réduction du chômage par l’économie agricole, les stratégies ne manquent pas. Reste à savoir si le prochain président du Mali pourra réussir à les harmoniser pour réduire le taux de chômage estimé à plus de 10 % de la population.
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