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Comores : la COI condamne l'attentat contre un vice-président et appelle au dialogue

Comores : la COI condamne l'attentat contre un vice-président et appelle au dialogue

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L’attentat manqué du samedi 21 juillet contre Abdou Moustoidrane, un des vice-présidents des Comores n’a pas laissé indifférente la Commission de l’océan Indien (COI). L’organisation condamne l’acte et invite la classe politique comorienne à privilégier le dialogue pour résoudre les problèmes.

Il a failli perdre sa peau le week-end dernier. Alors qu’il se rendait à son village natal de Sima, le véhicule d’Abdou Moustoidrane, un des vice-présidents des Comores chargé des portefeuilles de la Production et de l‘Énergie dans le gouvernement du président Azali Assoumani a essuyé des tirs à l’arme automatique.

>>> LIRE AUSSI : Comores : qui a voulu tuer le vice-président Abdou Moustoidrane ? Pour des observateurs cette tentative d’assassinat bien que n’ayant pas fait de victimes, est le signe d’un véritable malaise profond qui prévaut aux Comores du fait entre autres du référendum constitutionnel prévu le 30 juillet prochain.

>>> LIRE AUSSI : Comores : vers un référendum le 30 juillet Initié par Azali Assoumani, le texte est très sévèrement critiqué par l’opposition qui y voit une manière pour le président de renforcer ses pouvoirs. Il y a aussi que le texte constitutionnel l’autorise à effectuer deux mandats de cinq ans successifs, alors que l’actuelle loi fondamentale de l’archipel n’en permet qu’un seul.

>>> LIRE AUSSI : Comores : l’opposition manifeste contre le référundum constitutionnel C’est donc dans le dessein de contribuer à l’anticipation d’une crise politique à venir que la COI a publié ce mardi un texte condamnant l’attentat manqué. « La Commission de l’océan Indien (COI) a appris avec stupeur et indignation l’attentat perpétré dans la nuit du 21 au 22 juillet à Anjouan (Union des Comores) à l’encontre du Vice-président comorien, Abdou Moustoidrane », peut-on lire dans le communiqué que nous a fait parvenir notre correspondant.

D’où la recommandation : Dans ce moment de tension, la COI demande instamment à toutes les parties prenantes comoriennes de veiller à ce que leurs légitimes désaccords s’expriment par le dialogue et la confrontation des idées dans le cadre d’une vie publique apaisée et sereine », poursuit le document.

Créée en 1982, la COI regroupe l’Union des Comores, la France (par rapport à l‘Île de la Réunion), Madagascar, Maurice et Seychelles.

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