Kenya
La branche kényane d’Amnesty International s’est insurgée vendredi contre la condamnation à mort d’une jeune femme par un tribunal.
Ruth Kamande a été reconnue coupable du décès de son compagnon au mois de mai et s’est vue condamnée jeudi à la peine de mort.
“Nous sommes préoccupés de voir que le Kenya continue de recourir à ce mode de punition cruel, inhumain et d’un autre temps. Cette sentence est un revirement à la pratique judiciaire au Kenya, où les peines de mort sont commuées en peines de prison”, a dénoncé dans un communiqué Irungu Houghton, directeur exécutif de l’ONG.
En 2015, Ruth Kamande, alors âgée de 21 ans, avait poignardé 25 fois son petit-ami Farid Mohamed à la suite d’une dispute.
Emprisonnée depuis cette date à la prison pour femmes de Lang’ata, à Nairobi, la jeune femme y a été élue reine de beauté.
Lors de l‘énoncé de la sentence, la juge Jessie Lesiit a estimé que Ruth Kamande n’avait témoigné d’aucun remord au cours du procès.
L’avocate de la jeune femme, qui avait demandé la clémence de la cour en soulignant que l’accusée venait d‘être reçue à l’université, a annoncé qu’elle ferait appel du jugement.
La peine de mort continue d‘être prononcée au Kenya, mais elle n’a pas été appliquée depuis 1987. En octobre 2016, le président Uhuru Kenyatta avait commué en prison à vie les condamnations à mort de quelque 2 700 prisonniers.
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