Comores
Le climat politique reste tendu aux Comores depuis la suspension fin avril par le président Azali de la Cour constitutionnelle. L’opposition a manifesté à Moroni la capitale contre le référendum constitutionnel prévu le 29 juillet dans l’archipel.
Les adversaires d’Azali posent comme préable au scrutin référendaire, le rétablissement de la cour constitutionnelle.
“Qu’il remette en place la cour constitutionnel et libére l’ex président SAMBI en ce moment on va parler de référendum sinon il n’ y aura rien.”, a déclaré Asmara Ahamada, habitante de Moroni. L’ex-président Sambi un des détracteurs du pouvoir a été placé en résidence surveillée alors qu’un autre leader de l’opposition a été emprisonné lundi. Les opposants dénoncent ce qu’ils appellent, un régime dictatorial.
“C’est pas en donnant une seule voix, en interdisant les autres de parler, en enferment les parties de l’opposition et en intimidant et en mettant en résidence surveillée les personnes qui peuvent dire ce qu’ils pensent qu’on peut parler de la liberté.”, souligne Elkabir Mohamed habitant de l’Archipel.
Le président Assoumani a été élu en 2016 pour un mandat de cinq ans non-renouvelable qui s’achève en 2021. Mais il est accusé par l’opposition de vouloir organiser une élection présidentielle l’année prochaine, soit deux ans avant le terme de son mandat afin de se maintenir au pouvoir au-delà de 2021.
Bravant ainsi la disposition relative à la présidence tournante tous les 5 ans entre les trois îles de l’archipel. D’où l’appel de l’opposition a sa démission.
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