Erythrée
Une délégation érythréenne devrait arriver à Addis-Abeba cette semaine. Objectif affiché, discuter du processus de paix entre les deux pays.
Vers un processus de paix irréversible. C’est peut-être tôt de faire une telle prédiction entre l‘Éthiopie et l‘Érythrée. C’est pourtant ce que laissent entrevoir les relations entre les deux frères de la Corne de l’Afrique.
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Il s’agit par exemple de la volonté affichée du Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed de faire appliquer l’accord d’Alger de 2000 consacrant entre autres la cession par l‘Éthiopie de la ville de Badme.
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Une main tendue favorablement appréciée du côté d’Asmara comme un des « signaux positifs », selon l’expression du président Afwerki a ainsi promis la semaine dernière d’envoyer une délégation à Addis-Abeba pour s’enquérir de la position d’Abiy et « élaborer un plan de paix ».
De quoi instaurer un climat de confiance mutuelle entre les deux pays qui formaient une seule nation avant de se séparer en 1991 et s’engager dans une guerre sans merci qui a fait entre 1998 et 2000 plus de 70 000 victimes dans les deux camps.
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