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Le groupe interparlementaire d'amitié Françe-Afrique de l'Ouest appelle à l'union des forces pour mettre fin au terrorisme

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Il est temps de passer à la phase d’accélération et de mettre un terme au terrorisme en Afrique de l’Ouest.

C’est la position affichée par des membres du groupe interparlementaire d’amitié Françe-Afrique de l’Ouest au cours du colloque portant sur la lutte contre le terrorisme dans cette région du continent et qui s’est tenu à Paris.

Le groupe des 17 qui constituent cette instance a plaidé pour la consolidation et à l’harmonisation des politiques régionales afin de minimiser les impacts collatéraux sur les différentes communautés.

‘‘ Ce n’est pas une action financière ponctuelle ça peut être en terme de formation améliorer la formation de nos forces armées améliorer la structure de lutte contre le terrorisme qui dorénavant a été crée dans notre pays. Auprès de notre voisin le Mali nous avons appris beaucoup, donc nous sommes demandeur d’améliorer cette collaboration Sud-Sud également améliorer aussi ou bien établir des relations Nord-Sud pour que notre pays continue d’améliorer sa capacité de réaction au d’anticipation face à la radicalisation et au terrorisme’‘. A ainsi plaidé S.E.M. YEO Fozié, Député ivoirien , rapporteur général commission sécurité et défense.

Le financement reste un sujet très sensible qui ouvre de plus en plus la voie à d’autres problèmes plus sérieux avec un impact significatif sur le niveau des vie des populations, selon Hugo SADA, délégué à la paix de l’OIF, chercheur à l’IRIS (Institut de relations internationales et stratégiques.

‘‘Et je parle là du financement du volet militaire qui a quand même à ce stade pris le pas sur les problèmes de développement ;le secrétaire permanent là rappelé, il ne faut pas oublier le volet développement il y a déjà des choses qui commencent à s‘ébaucher, je pense sur le long terme, il va falloir faire de gros efforts pour trouver l‘équilibre. On sait que les réponses sécuritaires à court terme où sont nécessaires, mais que sur la durée elles ne sont pas suffisantes’‘.

Le continent à lui seul a été le théâtre de plusieurs attaques. Entre janvier et juin 2018, plus de 100 morts ont été enregistrées dans plusieurs pays au cours attentats terroristes.

Mais progressivement les différentes organisations notamment le G5 Sahel mettent en place des moyens plus résistants de lutte contre le fléau. Selon S.E.M Sambo MAMAN SIDIKOU secrétaire permanent du G5, les opérations de déploiement des troupes sont réalisées à près de 80 %.

Au rang des difficultés rencontrées sur le terrain, la multiplication des groupes dit d’auto-défense qui ‘‘auraient’‘ pour la plupart, des intérêts financiers particuliers auprès des bailleurs de fonds.

‘‘Ce sont des groupes d’intérêt qui veulent être vu par leur bailleur comme les meilleurs en terme d’action sur le terrain ; en terme d’action d‘éclat. On parle de groupe d’auto-défense quand une communauté est menacée et s’organise pour défendre alors qu’ici, c’est eux qui agresse. (…) Nous avons connu les groupes d’autodéfense, on connaît la définition, on connaît comment ils opèrent. (…) Ici, ce sont des gens qui au nom d’une religion agressent les autres.’‘ Explique S.E.M. Mano AGHALI député du parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS) d’Agadez.

L’ONU doit fournir selon Sambo Maman Sidkou, un ‘‘apport à un niveau plus approprié ‘’ à la force du G5 Sahel que l’actuel soutien logistique fourni par les casques bleus déployés au Mali qui reste selon lui trop limité ce qui passe par des ‘contributions obligatoires des membres de l’ONU’‘.

Le problème est devenu selon André Reichardt du groupe interparlementaire d’amitié france-afrique de l’ouest mondial, crucial, et l’Afrique de l’Ouest n’est qu’un des nouveaux théâtres d’action pour les terroristes.

‘‘Cette montée du terrorisme Freines non seulement la mise en œuvre des solutions idoines dans les pays concernés à toutes les préoccupations dont je viens de parler, mais bien sûr, c’est la vision naturellement la pire qui apparaît occasionne des drames humanitaires, malheureusement récurrents. Mais notamment à moi aussi à l’origine pour le continent européen d’une pression migratoire d’une ampleur inégalée depuis la Seconde Guerre mondiale.’‘ A-t-il déclaré.

Des cas particuliers comme ceux du Sénégal, de la Mauritanie ou encore du Tchad qui ont mis à profit les précédentes attaques pour mieux y faire face ont été développés au cours de la rencontre.

Outre la radicalisation de plus en plus présente, les États ont une nouvelle fois été appelé à mettre en place des cellules pour l’accueil et la réhabilitation des ex-combattants, anciens membres des cellules terroristes.

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