Belgique
Les Journées européennes du développement, qui se sont achevées ce jeudi à Bruxelles, en Belgique, ont, une fois de plus, mis l’accent sur l’importance d’autonomiser les femmes dans toutes les sphères de la vie et l‘élimination des inégalités entre sexes pour la réalisation des objectifs de développement durable.
La question du genre, à l’ordre du jour depuis un demi-siècle, était au cœur des débats des Journées européennes du développement qui ont regroupé cette année plus de 6 000 participants de plus de 140 pays. Et comment autonomiser les femmes et éliminer les inégalités entre sexes pour la réalisation des objectifs de développement durable ? Une problématique qui a passionné les participants à cette rencontre. Aux yeux des ces derniers, l’approche la plus efficace pour éradiquer l’extrême pauvreté et construire un monde plus pacifique, inclusif et prospère passe par justement plus d‘égalité. Or, si les choses ont évolué dans le monde, l’Afrique traîne encore les pieds du fait de certaines croyances.
Faire tomber les barrières de l’inégalité
C’est le cas, par exemple, en République Centrafricaine l’inégalité des sexes reste des plus frappantes. « Aujourd’hui, les femmes en République Centrafricaine ont besoin du soutien de la communauté internationale pour contribuer au redressement du pays. C’est pareil pour dans d’autres pays où, malheureusement, les contraintes socioculturelles rendent difficile l‘émancipation », plaide la ministre centrafricaine de Promotion de la Femme, de la Famille et de la Protection des Enfants, Aline Gisèle Pana.
Les mêmes problèmes se posent également à Djibouti où les femmes éprouvent encore d‘énormes difficultés pour s’intégrer dans les sphères de décision. Pour ces pays, ces Journées européennes du Développement apparaissent comme un moyen de faire tomber les barrières. « Ce forum nous a permis d‘échanger sur nos expériences entre les différents leaders politiques du continent en Afrique et de voir comment l’Europe peut aider. Nous pouvons l’utiliser à bon escient pour le développement de notre pays », se réjouit Moumina Houmed Hassan, ministre djiboutien de la Femme et de la Famille.
Les jeunes se font aussi entendre
Le forum de cette année a également vu un certain nombre de jeunes leaders du monde rejoindre des panels de haut niveau pour échanger des idées et des expériences avec les décideurs politiques et leaders mondiaux. « Les jeunes doivent être à l’avant-garde du développement durable parce que c’est quelque chose qui nous touche vraiment. Comme dans mon pays, le Nigeria, 33 % de la population a moins de 18 ans. Les jeunes doivent donc être à la pointe de la défense des choses qui les concernent. Vous n’avez pas besoin d’avoir un grand espace pour commencer à faire des changements », pense Espoir Jeremiah Offor, un jeune leader nigérian.
On retiendra également de ces Journées européennes du développement l’engagement de l’Europe à œuvrer à la construction d’un monde durable et plus juste.
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