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Trois générations de chinois impliquées dans la construction des lignes de chemin de fer en Afrique

Afrique

Relier les continents asiatique, européen et africain est la dernière opération mise sur pied par l’entreprise chinoise Belt en road, du nom de cette initiative.

Lancé en 2013, le programme d’investissements massifs infrastructurels qui emploie des centaines de travailleurs chinois est particulièrement consacré à la construction d’infrastructures dans les pays étrangers.

Ici à la gare de Djibouti, de nombreux passagers sont prêts à embarquer pour des pays voisins comme Addisabéba en Ethiopie.-

Zhou Ping, chef de projet de la China Railway est arrivé en Éthiopie au début des années 1990 pour construire le premier chemin de fer électrifié transnational d’Afrique de «standard chinois».

«Ma famille peut être considérée comme une famille de chemin de fer, j’ai grandi dans les chemins de fer et dans les gares de triage, j’ai été influencée par la culture des entreprises ferroviaires et j’ai voulu protéger et défendre les chemins de fer.’‘ Explique-t-il

Zhou participe à ce projet de construction depuis près de 30 ans. Câbleur et soudeur électrique à ses débuts, il a par la suite été promu au poste de chef de section et répartiteur. Aujourd’hui, il est le directeur adjoint du projet d’exploitation et d’entretien du chemin de fer de Djibouti. Une étape à la suite de laquelle il occupera le poste de responsable de l’entretien du chemin de fer.

‘‘Nous avons passé sept ans sur le projet de construction du chemin de fer de Djibouti et, en fait, nous avons séquencé toute la ligne en quatre ans. Après l’opération commerciale et la maintenance, nous avons eu un grand sentiment d’accomplissement de voir des trains pleins de passagers.’‘ Raconte Zhou.

Le chemin de fer de Djibouti réduit le temps de transport de sept jours par route à seulement treize heures. Ce qui a considérablement réduit les coûts logistiques et amélioré la sécurité des transports, apportant plus de commodités aux voyageurs.

Le volume mensuel de passagers du chemin de fer est passé de 4 000 à plus de 12 000, ce qui montre que le transport ferroviaire est devenu de plus en plus populaire chez les locaux. De nombreux passagers trouvent confortable, les voyages actuels.

Le chemin de fer de Djibouti n’est pas le premier chemin de fer de la Chine en Afrique. Il y a plus de 40 ans, des constructeurs chinois sont venus en Afrique pour construire le chemin de fer Tanzanie-Zambie (TAZARA) et Zhou Kaiyi, le père de Zhou, en faisait partie.

‘‘Le premier chemin de fer construit par la génération de nos pères était la TAZARA, période pendant laquelle les voies devaient être posées manuellement sans l’aide de machines de haute technologie. La pose de la voie ferrée était essentiellement assurée par des travailleurs humains et n‘était appuyée que par de simples outils de pavage, qui étaient également manœuvrés à la main’‘. Se rappelle le chef de projet.

Trois générations comme celle-ci, consacrées à la construction ferroviaire, ne sont pas rares. Parmi les employés chinois qui participent à la construction du chemin de fer de Djibouti, 10 % sont issus de familles de deuxième génération, tandis que les familles de troisième génération représentent entre 4 et 5 %.