République démocratique du Congo
S’ils sont satisfaits de l‘état d’avancement des préparatifs de l‘élection présidentielle du 23 décembre prochain en RDC, des experts de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) émettent tout de même une série de recomandations pour un scrutin fiable.
Chose promise, chose due. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a procédé vendredi à l’audit du fichier électoral. C‘était en présence des experts délégués par l’OIF, des membres de l’opposition, de la Majorité présidentielle, des acteurs de la société civile, des représentantes des organisations féminines et de promotion du genre, un représentant de l’Union africaine, un de la MONUSCO, et un de l’Union européenne.
Objectif affiché : « Apprécier l’intégrité et l’inclusivité des données collectées, à la lumière des instruments internationaux auxquels la RDC a adhéré au travers, notamment, de l’Organisation des Nations unies, de l’Union africaine, de la Communauté de développement d’Afrique australe et de la Francophonie. L’audit a permis également de vérifier la conformité de l’application des textes de loi et réglementations nationaux ».
Se disant satisfaite de l‘évolution du processus électoral, l’OIF a toutefois reformulé plusieurs recommandations. « À court terme », la CENI devrait par exemple centraliser les données manquantes, pour réconcilier les dernières informations résiduelles manquantes pour les électeurs ne présentant ni photographie ou formulaire à l’appui de leur inscription en se basant sur les informations biométriques contenues dans les kits ; compléter, dans la mesure du possible, les informations manquantes sur le fichier en se basant sur les formulaires d’inscription rattachés aux données des électeurs et continuer à radier les doublons résiduels potentiels persistant sur le fichier électoral évalué au maximum à 0,34 % ».
À long terme, il a été recommandé « au législateur, de rationaliser les pièces justificatives de la nationalité et de l’identité relatives à l’enrôlement des électeurs ; d’abroger les dispositions transitoires du cadre juridique relatives à l’enrôlement après réalisation, notamment, des activités de recensement et d’état-civil ».
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