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Congo : le procès du général Dabira s'ouvre aujourd'hui (médias)

Congo

Transféré le 6 février dernier à la Maison d’arrêt de Brazzaville après 26 jours de détention préventive, c’est ce mardi 15 mai que le général Norbert Dabira devrait se présenter devant la barre pour répondre d’une accusation d’atteinte à la sûreté de l’Etat, selon Les Dépêches de Brazzaville, un quotidien congolais.

L’heure de vérité, a-t-elle sonné s’agissant de l’affaire Dabira ? Peut-être, même si beaucoup de Congolais disent ne plus faire confiance à leurs institutions dont la justice qu’ils jugent trop inféodée au régime du président Sassou.

Le procès qui s’ouvre ce matin devrait certainement aider à comprendre cette histoire de tentative de coup d’Etat contre Sassou-Nguesso. Selon des médias jugés proches du régime de Sassou-Nguesso, il s’agirait d’une conversation téléphonique interceptée par la Direction de la surveillance du territoire (DST), service de renseignements au Congo. Dabira aurait proposé au général Ngatsé Nyanga-Mbouala, ancien directeur de la sécurité présidentielle, d’abattre l’avion du président congolais. Mais, d’après des proches de Dabira, Nyanga-Mbouala ne semble pas inquiété autant que de l’ancien haut commissaire à la réinsertion des ex-combattants.

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Or, du « Mokoko gate » au « Dabira gate », il n’y a qu’un pas, voire quelques microns seulement. Le procès de Norbert Dabira intervient quelques jours après celui de Jean Marie-Michel Mokoko condamné à 20 ans de prison ferme pour « atteinte à la surêté de l’Etat et détention illégale d’armes et munitions de guerre ». Comme Mokoko, Dabira est de la même région (Cuvette, au nord) que Sassou-Nguesso et a longtemps été fidèle collaborateur de l’actuel Chef de l’Etat congolais.

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D’autres anciens fidèles de Sassou-Nguesso et ressortissants du nord du pays dont André Okombi-Salissa devraient être également jugés quasiment pour les mêmes motifs : atteinte à la sûreté de l’Etat et détention illégale d’armes et munitions de guerre.

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