Gambie
Le gouvernement gambien a mis en vente des biens de luxe de l’ancien président Yahya Jammeh, pour couvrir la dette exponentielle du pays.
Le bilan économique que dresse le nouveau pouvoir gambien de son prédécesseur est apocalyptique : une économie en lambeaux, les caisses de l’Etat vidées et une dette étouffante. Selon le Fonds monétaire international, la dette était, en effet, estimée à 130 % du pays, fin 2017.
Pour combler ce trou, le gouvernement de l’actuel président Adama Barrow a dès lors entrepris de mettre en vente les biens de luxe de l’ancien chef d’Etat Yahya Jammeh, dans une opération menée par le ministère des Finances. Ces biens comprennent entre autres une flotte de Rolls Royce et trois jets privés, mais le ministre Amadou Sanneh n’a pas précisé combien l’Etat espérait tirer de leur vente.
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Inquiet d’une opération militaire que brandissaient ses voisins de l’Afrique de l’Ouest après les élections de décembre 2016 dont il a refusé de reconnaître les résultats, Yahya Jammeh a accepté un exil en Guinée équatoriale, après 22 ans de règne. Il a dû abandonner plusieurs biens de luxe, l’avion-cargo qui devait le transporter étant plein.
Outre une quinzaine de voitures de luxe dont deux Rolls Royce, l’hôte de Teodoro Obiang Nguema aurait également pioché dans les caisses de l’Etat plusieurs millions de dollars, selon les autorités actuelles.
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À présent, le petit pays de quelque 2 millions d’habitants, et fortement tributaire du tourisme et d’une agriculture pluviale, tente de se reconstruire, aidé de ses partenaires internationaux.
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