Cameroun
Deux gendarmes camerounais ont été tués par des éléments armés non identifiés dans la région du Nord-ouest, rapportent des médias locaux. La piste séparatiste privilégiée.
Le Nord-ouest camerounais encore en effervescence. Selon des organes de presse camerounais, deux gendarmes ont été tués ce week-end par des éléments armés non encore identifiés. Lesquels auraient enlevé d’autres agents de la force publique camerounaise samedi.
Si jusqu’ici les autorités n’ont pas encore dévoilé l’identité des assaillants, la presse camerounaise, elle, attribue ces assassinats aux séparatistes anglophones. Eux qui, depuis fin 2016 tiennent à se séparer du Cameroun francophone accusé de les marginaliser.
Mais, malgré des appels au dialogue du président Biya et le renforcement du dispositif militaire, la tension ne baisse pas entre les protagonistes. La force publique camerounaise aurait déjà perdu une trentaine d‘éléments du fait des actions de guérilla menées par les sécessionnistes.
Et pendant ce temps, les victimes collatérales ne font que se multiplier jour après jour. Selon des ONG, plus de 500 civils auraient déjà péri suite aux affrontements entre séparatistes et force de sécurité camerounaises. En outre, d’après le haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), plus de 7 000 personnes se seraient réfugiées dans l’État de Cross river au Nigeria. L’Agence nigériane de gestion des urgences (SEMA) évoque pour sa part le chiffre de 28 000.
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