Angola
L’Angola a fait appel aux compétences du Fonds monétaire international pour la relance économique du pays. Mais pour l’heure, il n’est pas encore question d’une aide financière.
Alors que les négociations étaient en cours depuis plusieurs mois déjà avec le FMI, notamment après la prise de fonctions du nouveau président Joao Lourenço, les autorités angolaises ont officiellement sollicité l’aide de l’institution. Information confirmée par Tao Zhang, le directeur général adjoint du FMI.
“Nous avons reçu une lettre des autorités angolaises demandant à nos services d’entamer des discussions sur un programme économique qui pourrait être soutenu par l’Instrument de coordination politique (ICP)”, a-t-il écrit jeudi dans une déclaration par le site La Tribune Afrique.
Il s’agit avant tout d’une sollicitation technique. Par cette démarche, en effet, Luanda entend profiter de l’expertise du FMI dans “la stratégie de stabilisation macro-économique lancée en janvier 2018”, et plus largement dans le cadre de son Plan national de développement (PND) lancé pour la période 2018-2022, a rappelé mardi dernier le ministre angolais des Finances, Archer Mangueira.
Ce plan, explique-t-il, devrait permettre au pays de se sortir de la dépendance pétrolière et envisager sereinement le futur à travers la diversification des sources de revenus, en se tournant notamment vers le secteur industriel.
Le FMI au chevet des économies pétrolières
Second producteur africain de brut, l’Angola a souffert de la crise pétrolière qui a profondément entamé ses recettes depuis 2014. Toutefois, au plus fort de la crise qui l’a enfoncé dans une récession jusqu‘à récemment, l’Angola s’est refusé à toute aide financière du FMI.
Quelque temps avant sa démission, l’ancien président Jose Eduardo dos Santos avait envisagé un prêt financier avec le FMI avant de se rétracter grâce à des mesures d’austérité inspirées par le Fonds.
Après des années fastes, plusieurs pays tributaires de l’or noir ont de nouveau fait appel au Fonds monétaire international en raison de la chute brutale des cours mondiaux du pétrole. C’est le cas de la République du Congo et du Gabon, engagés dans des négociations avec l’institution.
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