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Marches réprimées en RDC : trois ONG quittent la commission mixte d'enquête

Marches réprimées en RDC : trois ONG quittent la commission mixte d'enquête

République démocratique du Congo

Trois ONG ont annoncé hier leur départ de la commission chargée de faire la lumière sur la répression des manifestations des laïcs catholiques du 31 décembre 2017 et du 21 janvier 2018. Le non-respect de plusieurs recommandations serait à l’origine de cette décision.

L’information a été donnée par la radio Okapi, une chaîne de la Mission des Nations unies en RDC (MONUSCO). Il s’agit de l’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ), l’Association “les Amis de Nelson Mandela pour la défense des droits humains” (ANMDH) et la Voix des sans voix (VSV).

RDC: trois ONG quittent la commission mixte sur les manifestations publiques https://t.co/vtTNfk08aQ pic.twitter.com/SofFSOIXbf

— Radio Okapi (@radiookapi) 12 avril 2018

Pour ces organisations de la société civile, plus question de travailler au sein de la Commission d’enquête mixte sur les évènements du 31 décembre 2017 et 21 janvier 2018 (CEM-3121). Une commission créée pour mettre au jour toutes les zones d’ombre qui entourent les violations des droits de l’homme lors des répressions des marches initiées par le Comité Laïc de Coordination (CLC) le 31 décembre 2017 et le 21 janvier dernier pour réclamer entre autres l’application de l’accord de la Saint-Sylvestre et le départ de Joseph Kabila.

Or, lors de sa création, plusieurs recommandations avaient été formulées pour mener à bien les enquêtes. Parmi ces recommandations, la levée de l’interdiction des réunions et des manifestations à quelques mois des échéances électorales, ainsi que la libération des manifestants arrêtés les 31 décembre et 21 janvier.

Malheureusement, déplorent ces ONG, « rien n’a été fait », selon l’expression de Georges Kampiaba, président de l’ACAJ qui dénonce aussi l’absence de prise en charge des blessés par balles lors des répressions policières. Toute la journée d’hier, pas de réaction du côté du gouvernement ni des autres institutions membres de l’organe.

Mise en place le 1er février dernier, la CEM-3121 regroupe des délégués du ministère congolais des Droits humains, du ministère de la Justice, de la Commission nationale des Droits de l’homme (CNDH), de la société civile, du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH) et du Bureau de liaison de l’Union africaine (UA).

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