Zimbabwe
Les puissances occidentales pourront déléguer leurs cadres au Zimbabwe pour observer les élections générales prévues en juillet. Une grande première depuis plus de 15 ans.
Une véritable césure en passe de se réaliser au Zimbabwe en matière d’observation des élections par les Occidentaux. Si depuis 2002, l’ancien Robert Mugabe ne voulait pas d’eux, les observateurs occidentaux ont désormais l’aval des nouvelles autorités du pays quant à l’observation des élections.
Les États-Unis, la Commission et le Parlement de l’Union européenne, l’Australie et le Commonwealth figurent dans la liste des 46 pays et 15 organisations publiée hier par le ministère zimbabwéen des Affaires étrangères.
Et d’après Joey Bimha, secrétaire permanent au ministère des Affaires étrangères, les invitations seraient bientôt envoyées.
Cette élection présidentielle opposera Emmerson Mnangagwa à un groupe d’opposants, dont Nelson Chamisa, 40 ans, du Mouvement pour le changement démocratique (MDC) de l’opposant historique Morgan Tsvangirai décédé en février dernier en Afrique du Sud d’un cancer du côlon.
Ce sera la première élection de l‘ère post Mugabe. Lui qui a démissionné en novembre dernier sous la pression de l’armée et du peuple après un règne sans partage de plus de 37 ans.
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