Afrique du Sud
C’est un hommage très politique que le leader de l’EFF, le parti de la gauche radicale sud-africaine, a rendu à Winnie Mandela.
Julius Malema s’est rendu au domicile de la disparue à Soweto où il a salué la mémoire de la Mère de la Nation qui a toujours vécu au milieu de son peuple et qui ne l’a jamais trahi.
Une référence à l‘élite noire sud-africaine qui s’est petit à petit éloignée des préoccupations de la majorité de la population qui n’a pas vu ses conditions de vie évoluer malgré la chute de l’Apartheid.
Nous avons échoué à la défendre alors qu'elle était en vie, c'est désormais notre devoir de la défendre avant ses funérailles, de donner tout ce qu'on a pour la défendre.
“Winnie Mandela est la pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs. Winnie Mandela, c’est la présidente que nous n’avons jamais eue, à qui on a refusé la présidence parce qu’elle était une femme, et une femme africaine en l’occurrence”, a dit Julius Malema, leader des Combattants pour la liberté économique (EFF)
Depuis la chute de l’Apartheid, l’image de Winnie Mandela a été écornée par des positions jugées radicales en faveur d’une meilleure répartition des richesses en Afrique du Sud entre les différentes communautés. Malema se dit désormais prêt à prendre le relais.
“Nous avons échoué à la défendre alors qu’elle était en vie, c’est désormais notre devoir de la défendre avant ses funérailles, de donner tout ce qu’on a pour la défendre”, a-t-il ajouté.
La dernière appartition publique de Winnie Mandela remonte à la dernière conférence de l’ANC en décembre à Johannesburg où elle avait été saluée par des applaudissements nourris.
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