République démocratique du Congo
Des rebelles armés ont tué au moins un soldat lors d’une attaque contre une maison appartenant au président congolais Joseph Kabila dans l’est de la rébellion, où plusieurs conflits ont éclaté ces derniers mois, ont rapporté jeudi des sources militaires rebelles et congolaises.
Kabila n‘était pas présent lorsque des miliciens Mai-Mai ont attaqué la maison près de la ville de Beni et se sont affrontés avec des soldats de l’Etat, qui ont réussi à repousser l’attaque.
C’est la deuxième attaque contre une résidence présidentielle en trois mois. Ce qui indique une détérioration de la situation sécuritaire au Congo alimentée en partie par le refus de Kabila de démissionner en 2016 lorsque son mandat a expiré.
Une maison appartenant à Kabila a été attaquée et incendiée dans la province du Nord-Kivu en décembre. Un policier est mort dans l’incident.
La situation sécuritaire à l’est, foyer de tensions ethniques, s’est aggravée cette année avec la perte de l’autorité de l‘État, forçant des dizaines de milliers de personnes à fuir et menaçant de déstabiliser tout le pays.
Un porte-parole du groupe rebelle Mai-Mai a déclaré avoir tué trois soldats lors de l’attaque. Côté armée, on indique avoir perdu un soldat et tué un assaillant.
Un porte-parole du président n‘était pas disponible pour commenter.
Les Maï-Maï comprennent un certain nombre de bandes armées formées à l’origine pour résister aux invasions rwandaises dans les années 1990. Ils se sont depuis transformés en une grande variété de milices ethniques, de réseaux de contrebande et de rackets de protection.
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