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Mondial-2018 – Tunisie : la deuxième génération de binationaux

Mondial-2018 – Tunisie : la deuxième génération de binationaux

Tunisie

Ce sont les quatre derniers coéquipiers de l‘équipe nationale tunisienne à rejoindre les Aigles de Carthage, en vu du mondial 2018 en Russie.

Formés sur les pelouses françaises, ces binationaux Ellyes Skhiri (Montpellier), Mouez Hassen (Châteauroux), Seïfeddine Khaoui (Troyes), ou encore Yohan Benalouane (Leicester) ont enfilé le maillot rouge pour la toute première fois à l’occasion du stage en prélude aux matchs amicaux contre des sélections telles l’Iran ou encore le Costa rica.

‘‘Je suis très content d’avoir choisi de jouer pour les Aigles, j’ai une grande partie de ma famille qui vit encore ici, c‘était une très belle opportunité pour moi. Ils m’ont toujours fait confiance, et j’espère leur rendre du mieux possible.” Explique Ellyes Skhiri, footballeur franco-tunisien, milieu défensif à Montpellier.

“Moi ça été un choix du coeur : mes parents sont d’ici tous les deux, donc moi qui viens assez souvent quand même en Tunisie quand je le peux, c‘était une évidence de signer ici. ‘’ Ajoute Mouez Hassen, Mouez Hassen, footballeur franco-tunisien, gardien de but de Chateauroux.

Après sa qualification pour la coupe du monde, l’encadrement a consacré beaucoup d‘énergie à attirer dans ses filets ces joueurs qui résistaient encore à l’appel de la sélection nationale.

L’objectif étant pour Mouez Hassen, – footballeur franco-tunisien, gardien de but de Châteauroux – de mettre toutes les chances à profils et pouvoir passer au premier tour dans un groupe comprenant les mastodontes anglais et belges.

“Aujourd’hui l’objectif, il y a aucune limite, on va essayer de tout gagner. Après, à titre personnel comme chaque joueur ici tout le monde a envie de jouer, mais aujourd’hui, il y a trois très grands gardiens.”

Outre les quatre nouveaux arrivés d’Europe, les Aigles de Carthage comptent parmi les 28 joueurs appelés au stage plusieurs autres Tunisiens de la deuxième génération, nés et formés en France, notamment Wahbi Khazri (Rennes), Naim Sliti (Dijon), Anice Badri (Espérance de Tunis) ou encore Syam Ben Youssef (Kasimpasa).

On est loin du cas de l’Algérie, dont la majorité de la sélection pour le Mondial-2014 avait aussi la nationalité française, ou du Maroc, “où 95 % des joueurs de la sélection sont des binationaux”, tempère-t-il. “On reste sur un recrutement ciblé pour renforcer un groupe local déjà fort”.

La Fédération critiquée pour ses choix a expliqué sa volonté d’‘‘assurer toutes les conditions du succès”. Le but étant selon l’encadrement, de trouver l’“osmose entre joueurs des championnats nationaux et ceux issus de la deuxième génération établis en Europe”.

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