Nigéria
Le Chef de l’Etat nigérian a rencontré ce vendredi les lycéennes de Dapchi deux jours après leur libération par Boko Haram qui les avait enlevées le 19 février dernier.
Mais, s’il a multiplié tous les superlatifs pour exprimer l’extrême joie qui lui étranglait la gorge, Muhammadu Buhari ne s’est pas empêché de penser aux filles de Chibok. « Alors que les parents des filles Dapchi se réjouissent d’avoir retrouvé leurs enfants, je veux demander à la communauté de Chibok de ne jamais perdre espoir et ne pas céder au désespoir. Nous sommes déterminés comme jamais auparavant, pour ramener nos filles restantes Chibok », peut-on lire sur la page Twitter de la présidence de la République du Nigeria.
“While parents of the Dapchi girls rejoice because of the reunion with their children, I want to appeal to the Chibok Community never to lose hope or to despair. We are determined as never before, to bring back our remaining Chibok daughters.“—PMB pic.twitter.com/BTNrbpcK87
— Presidency Nigeria (@NGRPresident) 23 mars 2018
Dans la nuit du 14 au 15 avril 2014, près de 276 filles sont enlevées par la secte islamiste Boko Haram dans la ville de Chibok au nord-est du Nigeria. Grâce à des initiatives comme « Bring back our girls » et de multiples négociations, quelques dizaines de filles sont libérées. Mais, plus de 113 lycéennes manquent à l’appel jusqu’ici.
Alors que les lycéennes de Dapchi ont récemment été libérées un mois après leur kidnapping en février dernier. Une célérité qui semble frustrer les parents de Chibok, surtout que pendant la campagne pour l‘élection présidentielle, Buhari avait promis de tout faire pour ramener les filles.
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