Burkina Faso
Après plus de trois semaines de suspension, le procès des 84 accusés dans l’affaire du putsch manqué de 2015 a repris mercredi à Ouagadougou.
Les principaux accusés, les généraux Gilbert Diendéré et Djibril Bassolé étaient présents ainsi que nombres de leurs co-détenus.
La Composition du Tribunal et la dénonciation des vices de forme, sont les faits majeurs de ce premier jour d’audience au cours de laquelle les avocats de la défense ont contesté la régularité du parquet militaire.
“C’est de savoir, est-ce que nous sommes devant la bonne composition, il ne faut pas juger pour juger et demain, parce qu’on a le droit de faire appel ! Donc si c’est pour juger et recommencer, ça ne sert à rien, il faut trancher les questions direct maintenant et là on va aller sur un bon postulat, c’est une justice attendue par le peuple, c’est de ça qu’il s’agit” a martelé Master Somé avocat de la défense.
Un faux débat dénonce à son tour les avocats de la société civile. Pour Maitre Kam, la défense veut tout simplement retarder le procès en s’accrochant à une stratégie bien connue.
“C’est exactement un faux débat. Nous avons dit qu’il s’agit d’une stratégie de défense qui est bien connue dans le milieu de la plaidoirie : décrédibiliser la juridiction, dire que la juridiction n’est pas légitime, et on constate que beaucoup de dictateurs ont utilisé cette procédure-là”.
Les exceptions sur la composition du tribunal militaire ont été jugées irrecevables par le parquet et la partie civile. Le procès reprendra le 26 mars prochain et sera encore focalisé sur les questions de procédure.
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