Congo
Annoncée depuis février dernier, la session criminelle devrait s’ouvrir le 29 mars prochain, rapporte le quotidien congolais Les Dépêches de Brazzaville qui fait état de la désignation des jurés qui siégeront aux côtés des membres de la cour criminelle. Une désignation qui s’est faite par tirage au sort conformément au code de procédure pénale.
Si le quotidien n’a pas nommé les prévenus, il explique tout de même que certaines affaires « retiennent l’attention de l’opinion nationale et internationale ». Allusion faite peut-être à des acteurs politiques comme Jean Marie-Michel Mokoko et André Okombi-Salissa. Eux qui sont poursuivis pour entre autres, « atteinte à la sûreté de l’Etat » et « détention illégale et munitions de guerre ».
Si des observateurs estiment que Mokoko et Okombi comme bien d’hommes politiques sont des détenus politiques, c’est-à-dire poursuivis pour leurs opinions, l’Etat congolais dit ne respecter que le droit. « Pas d’amalgame. Ce vocable de prisonniers ou détenus politiques ne devrait pas être utilisé au niveau où nous sommes. Il n’y a pas de prisonniers politiques ni de détenus politique parce que personne ne peut être privé de liberté simplement parce qu’il est un homme politique », expliquait en février dernier, Ange Wilfrid Bininga ministre de la Justice congolaise cité par APA.
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