Burundi
Ça y est ! La date du référendum constitutionnel est désormais connue. Le scrutin référendaire se déroulera le 17 mai prochain sur toute l‘étendue du territoire burundais. Le décret portant convocation du corps électoral a été signé ce 18 mars par le président burundais Pierre Nkurunziza qui vient de confirmer l’annonce faite en décembre dernier Claver Ndayicariye, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Et sauf cas de force majeure, le « OUI » devrait largement l’emporter, car seuls les partisans de la révision étaient autorisés à battre campagne. « Celui qui tentera de dérouter les citoyens en les incitant à ne pas participer au référendum sera sévèrement sanctionné », avait averti l’homme fort de Bujumbura.
Une attitude qui cache mal les avantages que devrait tirer l’homme fort de Bujumbura de cette révision constitutionnelle. Laquelle devrait permettre à Nkurunziza à de briguer un mandat présidentiel supplémentaire, voire lui réunir toutes les conditions pour rester au pouvoir ad vitam æternam. Au grand dam de l’opposition qui juge illégale l’initiative.
Quitte à aggraver la crise qui secoue le Burundi depuis que le président Nkurunziza a annoncé en avril 2015 sa candidature à un troisième mandat controversé, obtenu en juillet de la même année. Les violences consécutives à cette crise ont fait au moins 1200 morts et plus de 400.000 déplacés.
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