Afrique
Le groupe Rougier a expliqué faire face à des “difficultés persistantes au Cameroun”, évoquant notamment l’ensablement du port de Douala qui a “profondément perturbé les activités des filiales camerounaise, congolaise et centrafricaine”.
“Cette situation a provoqué des tensions de trésorerie persistantes, accentuées par le retard des remboursements des crédits de TVA des filiales opérationnelles africaines”.
Fin 2016, le groupe supportait une créance de 8 millions d’euros de TVA non remboursée par le seul Cameroun, et de 15,6 millions d’euros en incluant les créances du Congo et du Gabon.
La cotation des titres du groupe, qui a accusé en 2016 une perte nette de 6,3 millions d’euros, avait été suspendue à sa demande le 27 février
Le chiffre d’affaires 2017 affichait une baisse de 7,5% sur les 149,4 millions d’euros de 2016.
Rougier possède six usines de sciage en Afrique: trois au Gabon (à Mevang, Ivindo, et Mbouma), deux au Cameroun, (à Djoum et Mbang) et une depuis peu, en République centrafricaine (à Moualé) ainsi qu’une usine de déroulage de contreplaqué au Gabon. Il exploite au total 2,3 millions d’hectares de forêts.
La famille Rougier possède 60% du capital, celle d’Eric-Bastien Ballouhey 4,2%, les salariés 2,1%, et le flottant en bourse s‘élève à quelque 32,7% avec 1% d’auto-contrôle.
AFP
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