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RDC : rififi chez le Premier ministre, démission de son directeur de cabinet

RDC : rififi chez le Premier ministre, démission de son directeur de cabinet

République démocratique du Congo

Le directeur de cabinet du Premier ministre congolais a présenté jeudi à Kinshasa sa démission après une altercation et des déclarations fracassantes en l’absence du chef du gouvernement Bruno Tshibala, a-t-on appris jeudi de sources officielles.

Michel Nsomue a déposé sa lettre de démission dans la journée auprès du vice-premier ministre, en charge des Transports, José Makila, qui lui a demandé d’attendre le retour du Premier ministre, actuellement en Europe, ont indiqué à l’AFP des sources de la primature et du ministère des Transports.

“Mon directeur de cabinet a craqué. Partout dans le monde, lorsqu’un grave manquement est commis, il altère les rapports et invite à prendre des décisions qui s’imposent”, a reconnu le Premier ministre Bruno Tshibala dans un entretien sur le site d’information de Jeune Afrique.

Lundi, un garde du corps de M. Nsomue a eu un accrochage dans les bureaux de la Primature avec un conseiller et gendre du Premier ministre, d’après une vidéo largement diffusée sur les réseaux sociaux.

Réagissant à des accusations de détournement de salaires, le directeur de cabinet a aussi affirmé sur la radio Top Congo que près de “800 conseillers” travaillaient à la Primature.

Dans son entretien à Jeune Afrique, le Premier ministre a déclaré que “le directeur de cabinet a demandé aux services de sécurité de faire sortir un conseiller qui l’attendait pourtant depuis midi pour un entretien. Cela a été fait avec brutalité”.

“Il n’y a pas 800 conseillers à la primature. L’ensemble du personnel de mon cabinet compte quelque 300 membres dont environ 80 conseillers”, s’est défendu M. Tshibala dans ce même entretien.

En poste depuis un an, M. Thsibala est issu de l’opposition au président Joseph Kabila en vertu de l’accord politique majorité-opposition du 31 décembre 2016 conclu pour enrayer la crise politique liée au maintien au pouvoir du chef de l’Etat au-delà de la fin de son deuxième et dernier mandat le 20 décembre 2016.

Cette nomination a cependant été contestée par sa famille politique d’origine, relançant les tensions politiques liées au maintien au pouvoir du président Kabila.

Prévues au plus tard fin 2017 par cet accord de la Saint-Sylvestre 2016, les élections ont été reportées au 23 décembre 2018.

AFP

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