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Ethiopie : Tillerson et Lavrov dans le même hôtel, mais pas de rencontre prévue

Ethiopie : Tillerson et Lavrov dans le même hôtel, mais pas de rencontre prévue

Ethiopie

Les chefs de la diplomatie américaine, Rex Tillerson et de la Russie, Sergueï Lavrov sont à l’assaut de l’Afrique depuis le début de la semaine. Certes avec des itinéraires différents, mais les deux hommes finiront par se retrouver en Ethiopie, au même moment.

Selon le gouvernement russe, les deux diplomates séjourneront tous les deux dans le luxueux hôtel du Sheraton à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne. Rex Tillerson est arrivé dans la capitale mercredi, d’où il a pu rencontrer le chef de la Commission de l’Union africaine Moussa Faki. M. Tillerson doit quitter Addis-Abeba vendredi pour Djibouti. Quant à son homologue russe, il est censé arriver dans la soirée du jeudi à Addis-Abeba.

Malgré cette “coïncidence” quasi-inédite, il n’est point question pour les deux hommes de se rencontrer et de parler des nombreuses questions qui les opposent. À qui la faute ? La Russie s’est empressée d’accuser les Etats-Unis qui n’auraient pas répondu à sa requête pour une rencontre Lavrov – Tillerson. Faux, rétorque Washington qui martèle n’avoir jamais reçu une telle demande.

“Je veux dire que c’est faux”, a rétorqué depuis le Zimbabwe où il se trouvait encore ce jeudi, Sergueï Lavrov, déclarant qu’il aurait préféré ne pas intervenir dans cette polémique, mais il s’est senti “obligé” face au démenti américain.

Une réaction qui n’a pas réussi à mettre un terme à la polémique puisque son collègue américain a lui aussi réagi soulignant qu’il ne savait même pas que Sergueï Lavrov serait en Ethiopie jusqu’il y a “quelques jours”. Idem pour la réunion dont parle Moscou. “Mon emploi du temps est clairement établi”, a déclaré Tillerson. “Il n’y a pas de quoi s’inquiéter. Si ça ne marche pas ici, lui et moi nous voyons souvent.”

Cette affaire, soit-elle banale, vient, si besoin était, souligner les tensions insistantes entre les deux puissances. Outre le dossier syrien dans lequel Washington accuse Moscou de “bombarder des civils” dans la banlieue de Damas, il y a également les accusations selon lesquelles Moscou serait interféré dans la présidentielle américaine de 2016. Des allégations vivement démenties par la Russie.

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