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Burkina Faso : un ancien soldat soupçonné d'avoir participé aux attaques de Ouagadougou

Burkina Faso

L’enquête ouverte vendredi au Burkina Faso après les attaques contre le quartier général et l’ambassade de France commence à porter ses fruits.

Les premiers éléments révèlent qu’un soldat burkinabè aurait participé à ces attentats qui ont fait huit morts et pus de 80 blessés.

L’un des soldats tués aurait été renvoyé de l’armée après une mutinerie en 2011 ; il pourrait être l’un des agresseurs, a déclaré à l’Associated Press une personne proche de l’enquête.

Deux hommes en lien avec l’attaque ont en outre été arrêtés, toujours selon le responsable qui a requis l’anonymat pour n’avoir pas été autorisé à parler à la presse.

La plupart des assaillants identifiés étaient burkinabè, et un était étranger, selon des sources sécuritaires. Ceux qui ont mené l’assaut contre l‘état-major portaient des uniformes de l’armée, autre indice d’une possible complicité interne.

Le GSM, un groupe lié à Al-Qaïda basé au Mali a revendiqué samedi la responsabilité des doubles attaques.

Dans sa revendication, le GSIM dit avoir agi “en réponse à la mort de plusieurs de ses dirigeants dans un raid de l’armée française dans le nord du Mali il y a deux semaines”.

Le groupe militant Jama Nusrat Ul-Islam wa Al-Muslimin a publié un message samedi soir, expliquant qu’il était derrière les attentats, selon l’agence de presse mauritanienne Alakhbar, qui revendique souvent la responsabilité des groupes djihadistes pour des attaques en Afrique de l’Ouest.

Il s’agit de la troisième attaque à grande échelle d’extrémistes à Ouagadougou depuis janvier 2016, lorsque 30 personnes ont été tuées dans un café populaire. En août 2017, 18 personnes de plus ont été tuées dans un restaurant turc. L’attaque de vendredi visait le quartier général de l’armée, montrant que les extrémistes se dirigent vers des cibles dures.

L’enquête commune entre les forces de sécurité burkinabès et des enquêteurs français suit son cours.

Une importante équipe d’enquêteurs français est arrivée samedi à Ouagadougou pour prêter main forte à la justice burkinabè.

Dirigée par un procureur de la section antiterroriste du parquet de Paris, l’équipe comprend des enquêteurs de la Sous-direction anti-terroriste, de la Direction générale de la sécurité intérieure et de la police scientifique, selon des sources judiciaire et policière françaises.

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