Sierra Leone
Quelque 3,1 millions d‘électeurs sierra-léonais sont appelés aux urnes le 7 mars en vue des élections présidentielle, législatives et locales.
Des élections qui tourneront la page d’une décennie de pouvoir du président Ernest Bai Koroma, depuis septembre 2007.
La scène politique est traditionnellement dominée par le Congrès de tout le Peuple (APC, au pouvoir) et par le Parti du peuple de Sierra Leone (SLPP), principale formation d’opposition.
Mais l‘émergence d’un nouveau parti, la Grande coalition nationale (NGC), et de son candidat l’ex-SLPP Kandeh Yumkella, pourrait en partie rebattre les cartes.
“Un second tour entre l’APC et le SLPP est le scénario le plus probable, mais la NGC pourrait être déterminante dans la désignation du vainqueur final” s’il y a un second tour, souligne le directeur du think-tank Area Consulting, Jamie Hitchen.
Seize candidats, dont deux femmes, se disputeront la présidence, tandis que 132 sièges de député sont à pourvoir.
Ce pays d’Afrique de l’Ouest est un des plus pauvres au monde. La Sierra Leone a vu son développement freiné par une corruption endémique, une épidémie d’Ebola et, l’an dernier, par des inondations meurtrières.
Selon un audit de 2015, un tiers du budget de l’Etat consacré à la lutte contre l‘épidémie, soit 5,7 millions de dollars, ont disparu sans laisser de traces.
Plusieurs candidats dénoncent l’incurie du parti au pouvoir. Parmi les plus critiques figure l’ancien vice-président Samuel Sam-Sumana, limogé en 2015, qui se présente sous les couleurs de son propre parti, la Coalition pour le Changement (C4C).
AFP
00:45
Togo : des législatives à haut risque pour Faure Gnassingbé ?
01:48
Togo : début de la campagne électorale pour les législatives
00:46
Togo : début de la campagne électorale pour le scrutin du 29 avril
01:57
Soudan du Sud : accord sur un code électoral
Aller à la video
Des électeurs de plus en plus séduits par "un leader non démocratique"
00:52
Togo : les législatives reportées au 29 avril