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Crise sociopolitique en Éthiopie : les États-Unis veulent des informations

Crise sociopolitique en Éthiopie : les États-Unis veulent des informations

Ethiopie

Le secrétaire d‘État américain, Rex Tillerson, devrait se rendre le 7 mars à Addis-Abeba. Objectif : discuter avec le gouvernement de la situation politique actuelle en Éthiopie.

L’information a été donnée ce 1er mars par le site officiel éthiopien « Addis Standard ». Citant une source proche de l’ambassade des États-Unis, l’organe explique que la visite de Tillerson le 7 mars est « un signe que le gouvernement américain prend très au sérieux » les événements qui se déroulent en Éthiopie. « La crise politique actuelle en Éthiopie sera certainement au centre de toutes les discussions avec les responsables éthiopiens”, a ajouté la source.

Mais, l’ambassade des États-Unis à Addis-Abeba a refusé de commenter l’information sur la visite prévue de son diplomate à Addis-Abeba la semaine prochaine.

Toutefois, lors du sommet de l’UA en janvier dernier, le président Donald Trump a promis d’envoyer Tillerson en mission diplomatique en Afrique.

Le voyage de Tillerson en Éthiopie interviendra après celui de son compatriote Nikki Haley. La représentante des États-Unis à l’ONU s’est rendue à Addis-Abeba en octobre 2017 avant de se rendre au Soudan du Sud et plus tard en République démocratique du Congo.

Des pays en proie à l’instabilité sécuritaire et sociale en raison des guerres civiles et des heurts lors des manifestations pacifiques. Dans un entretien avec le Premier ministre éthiopien de l‘époque Hailemariam Desalegn, Haley avait souligné la nécessité d’offrir davantage d’espace d’expression aux jeunes et réunir les conditions du renforcement de la démocratie.

Appel entendu puisque la coalition au pouvoir, le Front démocratique révolutionnaire du peuple éthiopien (EPRDF), a procédé à des réformes politiques, dont la libération d’un opposant et la fermeture d’une prison tristement célèbre, la prison de Maekelawi à Addis-Abeba.

Quelques jours plus tard, de nombreux militants de l’opposition ont été libérés. Mais, la joie aura été de courte durée, en raison de l‘état d’urgence décrété par le gouvernement après la démission du Hailemariam Desalegn.

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