Congo
Sinistré par deux années d’insécurité ponctuées par des affrontements entre l’armée et les ex-combattants Ninjas, les voyages dans le département du Pool, au sud de la République du Congo sont redevenus possibles.
Des organisations humanitaires sont descendues dans la ville de Mindouli ce 21 février 2018 pour organiser une opération d’enregistrement biométrique des déplacés.
Des centaines de personnes qui ont fui leurs villages au plus fort de la crise ont trouvé refuge dans cette cité de 50 000 habitants.
« Il y avait ceux qui étaient partis quand il y avait tumultes, confie Philippe Biantambikila, un habitant. Il y en a qui avaient fui. Ils s’étaient déplacés. De temps à autre, il y en a qui reviennent. En tout cas moi, je n’ai pas eu à me déplacer. J’étais là du début des affrontements jusqu’au moment où je vous parle »
Le gouvernement et les hommes de Frédéric Bintsamou, alias Pasteur Ntumi ont signé un accord de cessez-le-feu et de cessation des hostilités le 23 décembre dernier. Une mesure dont l’impact s’est immédiatement ressenti dans les écoles.
« On avait eu un léger retard au moins d’un mois, confie Antoine Bakouna, enseignant à l‘école primaire André Grenard Matsoua. Sinon dans l’ensemble, on fait le tout possible pour se rattraper. À Mindouli la situation se présente plus ou moins bonne. Sauf que jusque-là, il y a nos amis qui sont encore en forêt. Qu’ils puissent eux aussi sortir pour qu’il y ait la véritable paix ».
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