Afrique
Rapport 2017-2018 d’Amnesty International très critique à l’endroit des États d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale.
L’ONG a publié jeudi un document qui met à l’index la dégradation des droits de l’homme dans plusieurs pays de ces deux sous-régions.
Pour l’essentiel, le document explique que les gouvernements sont responsables de ce climat délétère, comme le souligne la directrice régionale adjointe d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Est Sarah Jackson.
“La répression est née des réactions du gouvernement aux manifestations qui sont elles-mêmes motivées par des griefs. Les griefs socio-économiques : le droit à la santé, le droit à la santé, le droit de s’exprimer, le droit de participer à la société et la répression que nous avons vu là-bas. Et puis j’espère que les gens sortiront dans les rues en nombre incroyable, que les gens prendront position et courront souvent de grands risques”.
Dans son rapport, Amnesty critique pêle-mêle la Sierra Leone, le Togo, la Guinée, la République centrafricaine, le Kenya, l‘Éthiopie ou le Cameroun.
Dans ce dernier pays, qui fait face à la menace Boko Haram et à l‘émergence de mouvements sécessionnistes armés, le gouvernement a souvent critiqué les rapports de l’ONG qu’il assimile à un parti-pris pour les terroristes.
Une lecture rejetée par les responsables d’Amnesty International.
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