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Cyril Ramaphosa déclaré président de l'Afrique du Sud

Afrique du Sud

L’ancien syndicaliste puis homme d’affaires Cyril Ramaphosa a été élu jeudi au Parlement président de l’Afrique du Sud pour remplacer Jacob Zuma qui a présenté sa démission.

“Je déclare l’honorable Matamela Cyril Ramaphosa dûment élu président de la République d’Afrique du Sud”. A officiellement déclaré Mogoeng Thomas Reetsang Mogoen, ministre de la Justice sud-africaine.

Bien qu’attendue, la nomination de Cyril Ramaphosa ce jeudi, comme président de l’Afrique du Sud a soulevé une vague d’applaudissement au Parlement.

Chef du parti au pouvoir, le Congrès national africain, Ramaphosa succède à Jacob Zuma forcé à la démission la veille par son propre parti.

En l’absence d’un autre candidat, Cyril Ramaphosa a été déclaré président de la République sans toutefois procéder à un vote.

Sitôt élu, le nouveau chef de l’Etat s’est engagé devant les députés à éradiquer la corruption.

“Les problèmes de corruption, les problèmes liés à la nécessité de redresser les entreprises publiques et sur comment on fait face à la capture d’Etat font partie de nos priorités. Ce sont des problèmes auxquels nous allons nous atteler et demain, nous aurons aussi l’occasion de présenter certaines des mesures que nous prendrons.” A déclaré Cyril Ramaphosa, nouveau président sud-africain.

Depuis son accession à la tête de l’ANC en décembre, Cyril Ramaphosa, avait pour objectif premier, de faire partir Zuma, mêlé à plusieurs scandales de corruption.

Son élection à la tête de l’Etat met fin à la crise politique causée par le refus de Jacob Zuma de quitter le pouvoir.

Après des semaines d’hésitations et plusieurs tentatives de l’opposition, l’ANC avait finalement exigé mardi sa démission, tout en faisant planer la menace d’une motion de défiance.

Julius Malema, chef de l’Alliance démocratique a averti qu’il surveillerait de “très près” les nouveaux maîtres du pays.

Mmusi Maimane de l’Alliance démocratique a pour sa part appelé une nouvelle fois à la dissolution du Parlement et à des élections anticipées “pour un vrai renouveau” du pays.

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